Youssouf Sory Keïta dit Bagny, enseignant à la retraite aux acteurs du mouvement démocratique : Laissez Choguel travailler … les Maliens ont tout compris

Surpris par la déclaration du 10 décembre 2021 du CNID-Association et du CNID-FYT, sur le rappel des événements qui ont abouti au renversement du général Moussa Traoré, l’enseignant à la retraite Youssouf Traoré dit Bagny répond aux acteurs du mouvement démocratique, notamment à Me Mountaga Tall et Ichiaka Traoré.  Lire en intégralité sa réponse.
Ma réaction aux “vérités”, demi-vérités, contre-vérités et gros mensonges des dirigeants du CNID, MountagaTall et Ichaka Traoré.
Je me nomme Youssouf Sory Keita dit Bagny, enseignant à la retraite depuis 2000, résidant à  Djicoroni Para.
Surpris par la déclaration du 10 décembre 2021 du CNID-Association et du CNID-FYT, publiée dans la presse et les réseaux sociaux, je me permets de poser quelques questions aux auteurs dudit texte, Ichaka Traoré et Mountaga Tall, avant de tirer mes conclusions et donner des recommandations aux auteurs du texte et à tous les Maliens.
1- Pourquoi Mountaga Tall s’acharne-t-il , sans convaincre personne,  à faire croire aux Maliens que ce n’est pas le Mouvement Démocratique qui a géré le Mali de 1992 à 2020. Pour lui le Mouvement Démocratique n’a géré le Mali que de mars 1991 à juin 1992.
Ou bien veut-il laisser entendre que Alpha Oumar Konaré et l’ADEMA-PASJ, Abdramane Baba Touré, Aly Nouhoum Diallo, Boubacar Sada Sy, Dioncounda Traoré, IBK etc. ne sont pas du Mouvement démocratique ?
Est-ce parce lui, MountagaTall, n’est pas devenu Président du Mali ? Pourtant son Parti, le CNID-FYT,  a participé à tous les gouvernements depuis 1993 jusqu’ à 2018  (1993-1994 ; 2002-2007 ; 2007-2012 ; 2012-2013; 2013-2018). Que Mountaga Tall arrête donc de prendre les Maliens pour des canards sauvages !!!
2- Comment Ichaka Traoré et Mountaga Tall peuvent-ils expliquer aux Maliens ( surtout aux Jeunes) que sous ” la dictature “, le 10 décembre 1990, ils ont pu manifesté librement par milliers, sans entrave, avec l’autorisation donnée par Moussa Traoré ” le dictateur”, alors qu’en 1997, pendant que des “acteurs du Mouvement Démocratique” de l’ADEMA-PASJ étaient au pouvoir, lui, Mountaga Tall, a été interdit de manifester librement, arrêté, menotté, emprisonné avec Choguel Kokalla Maïga au Camp1 de la Gendarmerie de Bamako, avant d’être déporté à Kita pour y être  incarcéré avec les prisonniers de droit commun. Faut-il rappeler à Mountaga qu’en 1997 ce sont ses anciens amis ” démocrates ” du CNID-FYT qui l’avaient trahi pour suivre Alpha et l’ADEMA-PASJ et  créer le PARENA  ( Tieblé Dramé,  Hamidou Diabaté,  PPR  comploteurs devant l’éternel ) qui occupaient le poste de Ministère de la Justice. Comme on le constate, ce n’est pas le “dictateur” Moussa Traoré,  mais ” les démocrates et patriotes sincères” Hamidou Diabaté, Tieblé Dramé, Alpha Oumar Konaré et le tout puissant DG de la Sécurité d’Etat Soumeylou Boubèye Maïga qui l’ont arrêté, emprisonné et déporté, simplement parce qu’il voulait manifester son désaccord avec eux sur les résultats des élections.
Mountaga Talla-t-il oublié que le 10 décembre 2018, ce sont des “acteurs du Mouvement démocratique “, en l’occurrence IBK Président de la République et Soumeylou Boubèye Maïga Premier ministre,  qui ont interdit les rassemblements de l’opposition devant la Bourse du Travail. Ils envoyé les forces de l’ordre pénétrer dans l’enceinte de la Bourse du Travail (chose que Moussa ” le dictateur ” n’a jamais oser faire), tabasser et humilier d’autres “démocrates” comme lui-même Mountaga Tall,  Oumar Mariko,  Aly Nouhoum Diallo,  Mme Sy Kadiatou Sow,  etc ; bastonner des députés jusqu’à briser les côtes de député SADI de Niono Arama Doumbia.
Sous le ” dictateur “, les ” démocrates” pouvaient manifester librement en respectant la loi. La preuve ?  La marche conjointe CNID-ADEMA du 10 décembre 1990 a été autorisée par ” le dictateur Moussa “. Comme je l’ai dit plus haut, sous le ” dictateur ” les forces de l’orde n’ont jamais franchi la porte de la Bourse du travail.
De grâce, Messieurs du CNID ne prenez pas les Maliens pour des moutons de panurge privés de toute mémoire.
3- Pourquoi Ichaka Traoré,  MountagaTall, et leurs camarades Tieblé Dramé,  PPR, Oumar Mariko, Hamidou Diabaté et autres” democrates , patriotes sincères convaincs”  du CNID, lorsqu’ils étaient au pouvoir, de 1991 à 1992, n’ont jamais rien fait ni exigé afin d’obtenir l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances de la mort de Cabral (un de leurs fonds de commerce politique favori à grande valeur ajoutée à la bourse des valeurs politiques),  et déterminer le lieu de son enterrement ? Ah, si on pouvait faire parler publiquement les membres de la famille de Cabral !!!!
4- Comment les responsables du CNID expliquent-ils que sous ” la dictature de Moussa Traoré “, leur camarade Oumar Mariko n’a jamais été contraint de fuir le Mali poursauver sa vie,  alors qu’en 1997 pendant que “les démocrates ” de l’ADEMA-PASJ et du PARENA gouvernaient ensemble le Mali, le même Mariko a été obligé de s’exiler hors du Mali pendant près d’une année pour dit-il échapper à un “assassinat certain” fomenté par les tenants du pouvoir de l’ADEMA-PASJ ?
5- En 1997, ” les acteurs du 26 mars ”  n’ont pas hésité à humilier le Pr Mamadou Lamine Traoré, fondateur de l’ADEMA, en le menottant, le jetant dans un pick-up, entouré de gendarmes, le  promener à travers les rues de Bamako,  avant de le déporter pour l’emprisonner à Bla dans même cellule que Oumar Kanouté  SG de l’UNJM, membre du BEC de l’UDPM.
Quant à Seydou Badian Kouyaté de l’US-RDA, les ” démocrates ” l’ont arrêté, déporté à Koulikoro et l’ont emprisonné dans la même cellule que Colonel Youssouf Traoré du CMLN (visiblement c’était pour l’humilier).  Tous ces emprisonnements ont eu lieu pendant que Hamidou Diabaté du PARENA ” acteur du 26 mars ” était Ministre de la Justice et Tieblé membre du Gouvernement. Si c’est ça l’héritage du 26 mars, alors bravo au CNID ?
6- Pourquoi lors du procès de Moussa Traoré, ses avocats ont demandé sans succès pendant des jours, d’une part le registre des entrées au Palais de Koulouba entre janvier et mars 1991 ( pour voir les noms des ” Acteurs du Mouvement démocratique” que Moussa a régulièrement rencontré pour négocier une transition pacifique en douceur et sans violence ), et d’autre part l’expertise balistique des balles et grenades à fragmentation qui ont tué les manifestants dans les rues de Bamako entre le 22 et le 26 mars 1991 ( ces balles et fragments de grenades extraits des corps des blessés opérés à l’hopital Gabriel Touré étaient pourtant soigneusement gardés sous scellés au Ministère de la Défense ). Pourtant à ce procès il y avait des responsables du CNID témoins à charge comme Oumar Mariko et Cheick Oumar Cissoko et Hamidou Diabaté, avocat. En complicité avec le Président de la Cour d’assises et le Procureur, ils n’ont jamais voulu que la lumière soit faite sur les demandes des avocats de Moussa Traoré.
Depuis ce jour,  la majorité des Maliens se sont fait une idée sur ce qui s’était véritablement passé du 22 au 26 mars 1991.
D’ailleurs, faut-il le rappeler, au moment des troubles,  du 22 au 26 mars 1991, Mountaga Tall n’était pas au  Mali (il était à Paris depuis 3 mois). Tiens, tiens !! A propos  des raisons de cette absence, du reste, il y a eu plusieurs versions : certains disent que Mountaga a allumé le feu de la contestation avant de fuir pour aller se cacher en France,  les responsables du CNID eux disaient qu’il a été envoyé en mission à l’extérieur,  lui-même soutiendra plus tard qu’il a quitté le Mali pour sa sécurité. Laquelle des trois versions est vraie ? Que Mountaga éclaire définitivement les Maliens.
7- MountagaTall et Ichaka Traoré savent-ils que le Ministre de l’Education Nationale en 1991 (feu Bakary Traoré) avait trouvé avec l’AEEM un accord total sur tous les points du Cahier de revendications des élèves et étudiants le vendredi15 mars 1991. Que le Ministre avait demandé à la délégation de l’AEEM de lui permettre juste de présenter les résultats des négociations au Conseil des Ministres du mercredi 20 mars 1991, qui les validera,  et de revenir le jeudi 22 mars 1991 pour la signature solennelle de validation de l’accord. Mais que entre- temps, certainement sur instructions des hommes politiques qui l’ont noyauté,  l’AEEM a tenu  le mardi 19 mars 1991 à l’ENA une AG ayant abouti à la décision de  faire des ” marches avec casses techniques ” car ils “en ont assez des marches pacifiques”. C’est pourquoi l’AEEM a refusé de venir à la signature avec le Ministre de l’Education le jeudi 21 mars, et les “casses techniques ” commencèrent très tôt à  partir de 5h du matin le vendredi 22 mars 1991,  aboutissant au bain de sang programmé par les hommes politiques. Tieblé Dramé ne disait-il pas récemment sur Renouveau TV que ce sont ” les acteurs du Mouvement démocratique ” qui ont créé l’AEEM et orienté les actions de l’AEEM en 1991 ?
8- Mountaga Tall et Ichaka Traoré reviennent sur un des plus gros mensonges que les ” acteurs du Mouvement démocratique ” ont servi pendant plus de 30 ans aux Maliens. Ça suffit !!! Ce gros mensonge  est le suivant, dixit Mountaga : ” Ainsi n’avaient droit à une bourse d’études, à un recrutement à la Fonction publique, à une promotion,  à un marché public que ceux qui présentaient un certificat de militantisme au sein de l’UDPM “. Pour que les Maliens comprennent la malhonnêteté des “Démocrates “, je défie Mountaga Tall de répondre aux interpellations suivantes :
a) Lui, Mountaga n’a pas été militant de l’UDPM certes. Mais alors peut-il expliquer aux Maliens les circonstances dans lesquelles il est devenu avocat ? Comment il a eu les marchés de l’Etat pour devenir l’un des avocats les plus riches au Mali ?
” sous la dictature ” avant 1991 ?  Ah si Moussa Traoré pouvait parler ! Et comment  Ichaka Traoré, lui, est devenu enseignant ?
b)- Comment Soumana Sacko,  Premier ministre ” Démocrate ”  de 1991 à 1992, était devenu Ministre des Finances de Moussa Traoré en 1986-1987 ? Aujourd’hui, son cœur est si rempli de haine qu’il n’a que l’injure à la bouche chaque fois qu’il prononce le nom de Moussa. Ah ingratitude quand tu nous tient ! Et nous tue !
c)-  Comment,  pourquoi et dans quelles circonstances les “acteurs du Mouvement démocratique ” suivant se sont retrouvés sous “le dictateur Moussa Traoré ” dans les très hautes responsabilités et agents de la Fonction publique : Alpha Oumar Konaré  ( Ministre de la Jeunesse et des Sports ); Daba Diawara  ( Secrétaire général du Gouvernement ); Aly Nouhoum Diallo ( Directeur d’hôpital); N’Golo Traoré Directeur de Cabinet,  Ministre de la Santé et  Ministre des Affaires Étrangères jusqu’au 26 mars 1991; feu Kadari Bamba ( Directeur national des Industries ) ; feu Boubacar Sada Sy ( PDG de la CMDT ) ; Mme Sy Kadiatou Sow  ( Directrice du personnel de la CMDT pendant près d’une décennie); Oumar Mariko ( qui a fait 12 ans pour avoir son diplôme alors que le cycle normal de l’Ecole de Médecine est de 6 ans ); Hamidou Diabaté ( magistrat ) ;  les Ambassadeurs du Mali à Paris et à Washington à la date du 26 mars 1991 ( ils se reconnaîtront); Bocary Tereta ( agent de l’OMBVI); feu Abdramane Baba Touré, Dioncounda Traoré et Tiémoko Sangaré ( tous ADEMA et enseignants à l’ENI jusqu’ au 26 mars 1991 ); Issa Ndiaye et feu Mohamed Lamine Traoré  ( enseignants à l’ENSUP ); sans compter les DG et PDG de SOTELMA, de la BCEAO- Mali, l’ORTM, la Régie des Chemins de fer, l’Opération Haute Vallée de Sélingué, etc.
La vérité c’est que “sous la dictature ” les critères pour occuper les postes de responsabilité étaient par ordre les suivants : compétence, patriotisme,  expérience, sérieux dans le travail, le militantisme étant le dernier critère. Mais Moussa ne savait pas que tous ceux-ci s’étaient voilés le visage et la conscience, en travaillant clandestinement à détruire le Mali, pour pouvoir accéder un jour au pouvoir. Pour rentrer dans la Fonction publique,  il suffit de passer au concours (demandez aux dirigeants de l’ADEMA-Association et CNID-Association,  qui étaient dans leur écrasante majorité des fonctionnaires,  comment le sont-ils devenus ?). Malheureusement pour Moussa Traoré et pour le Mali, tous ceux là en qui il a cru, en qui il a placé sa confiance, et qui occupaient les hautes responsabilités l’ont trahi et ont trahi le Mali, pour se mettre au service de puissances étrangères, se sont mis en bandes organisées pour faire assassiner des Maliens pour arriver au pouvoir avec pour missions : détruire l’Armée, détruite l’Ecole, généraliser la corruption et tout cela pour leur propre intérêt et celui leurs familles et proches.
9- Mountaga Tall et Ichaka Traoré ne disent pas que  “sous la dictature ” et depuis l’instauration de la liberté de presse en 1988 ,( contrairement aux mensonges des” démocrates” qui prétendent que c’est après le 26 mars que la liberté de presse à été instituée) aucun journaliste n’a jamais été emprisonné par Moussa Traoré , malgré les articles incendiaires voire injurieux contre Moussa,  son gouvernement et, sa famille.  Ce n’est qu’après la chute de Moussa, qu’avec les “démocrates ” on a commencé à emprisonner et même tuer des journalistes. Il s’agit de Sambi Touré emprisonné 1994   Il s’agît de Cheick Oumar Konaré tabassé, laissé pour mort et jeté au flan de la colline de Koulouba avant d’incendier sa voiture, c’était en1998. Il s’agît  de Chouaïdou Traoré emprisonné en 1998. Il s’agît des Directeurs de publication de plusieurs journaux, jugés et emprisonnés en 2008. Il s’agît du chroniqueur-radio Dragon, enlevé, tabassé et laisser pour mort en 2009. Il s’agît en fin de Birama Touré, enlevé en 2016, séquestré, torturé avant d’être assassiné et enterré dans un lieu inconnu à ce jour, alors que le Mali était gouverné par ” un acteur du Mouvement démocratique ” nommé IBK.
10- Faire des comparaisons et extrapolations entre ce qui c’est passé en mars 1991 avec le Mouvement Démocratique et ce qui s’est passé en juin- août 2020 avec le M5-RFP, relève de la malhonnêteté intellectuelle.
Le M5-RFP n’a jamais été soutenu,  manipulé ou orienté pas des diplomates étrangers. Au contraire du Mouvement démocratique en 1991,  la Communauté internationale était contre le M5-RFP en 2020. Tout le contraire du “Mouvement démocratique ” dont toutes les composantes ( ADIDE, CNID, ADEMA, AEEM, JLD, AJDP ) ont été créées comme sur commande expresse en deux semaines entre le 15 et le 31 octobre 1990, et ce dès que la rébellion au Nord soutenue par la Lybie et la France a été contenue militairement par l’Armée malienne en fin septembre 1990.  La forte implication des puissances étrangères dans les agitations de 1991,  la part prise par certains Ambassadeurs dans la déstabilisation régime à conduit Moussa Traoré à expulser l’Ambassadeur de France Michel Périn en janvier 1991, après l’avoir pris la main dans le sac dans des activités subversives, donnant des ordres pour organiser une insurrection.  Certaines composantes et  des dirigeants du
” Mouvement Démocratique” étaient financés directement par la Fondation France Libertés de la femme de François Mittérand. Ce sont les politiciens infiltrés dans l’AEEM qui l’ont poussé à refuser un accord avec le Gouvernement de Moussa et décider à l’Assemblée Générale du 19 mars 1991 d’aller à  ” des manifestations avec CASSES TECHNIQUES “. Juste une couverture pour masquer les tueries déjà programmées des fous et des mendiants pour mettre le feu aux poudres et déclencher l’insurrection devant aboutir au Coup d’Etat du 26 mars 1991.
C’est pendant le procès de Moussa que les Maliens ont compris. Et c’est pourquoi avant sa mort,  Moussa était devenu plus populaire que tous ” les démocrates ” réunis, alors que Alpha n’ose même pas se faire voir dans les cérémonies sociales
11- Pour finir,  les incohérences, les contradictions, les mensonges et les demi- vérités de Mountaga Tall et Ichaka Traoré atteignent leur summum en  lisant les propos du même Ichaka Traoré Président du même CNID-Association, dans une interview qu’il a bien voulu donner au Journal La Lettre du Peuple à l’occasion de la célébration du 26 mars 2019. Ichaka Traoré dixit : ” les acteurs du Mouvement démocratique ont trahi le peuple, ils ont trompé les Maliens et  ont bu le sang des Maliens pour arriver au pouvoir, ils ont fait pire que la dictature.  Tous les partis issus du Mouvement démocratique doivent être dissous et interdits d’activité pendant 30 ans pour pouvoir reconstruire le Mali “.
12- Moi Bagny, j’avais décidé de suspendre ma participation aux activités du MPR dès 2001 lorsque Choguel a fait alliance avec IBK et MountagaTall dans Espoir 2002. Quand Choguel avait accepté d’entrer dans le Gouvernement de ATT en 2002, j’ai quitté définitivement le MPR,  et la politique,  parce j’avais pensé qu’il avait trahi les idéaux originels du MPR qui étaient de réconcilier les Maliens sur la base de la vérité. Déçu des politiques,  je me suis réfugié dans la lecture et la méditation, dans l’espoir qu’un jour le Mali aura des dirigeants dignes de son histoire et de sa grandeur. Mais, quand j’ai écouté et lu  sur les réseaux sociaux, le discours que Choguel a prononcé à l’ouverture du 6ème Congrès du MPR, le samedi 11 décembre 2021 à l’Institut Islamique de Hamdallaye, ça m’a redonné espoir.  Je me suis rendu compte que cet homme est d’une grande intelligence, d’un courage physique et d’une endurance exceptionnels,  un vrai patriote, d’une capacité de discernement sans pareil dans la classe politique malienne, d’une grande tolérance et patience, et surtout un érudit, un visionnaire et un grand connaisseur de l’histoire politique du monde et du Mali. J’ai compris que cet homme était en avance sur ses adversaires, il est en avance sur son temps. C’est l’homme qu’il faut pour redresser le Mali. C’est pourquoi beaucoup d’hommes politiques lui font la guerre (souvent par procuration), et s’acharnent à mort contre lui.
Les “acteurs du Mouvement démocratique ” qui ont trompé les Maliens pour arriver au pouvoir, ont trahi les idéaux qu’ils ont proclamés, ils ont échoué sur toute la ligne. Qu’ils nous laissent tranquilles. Ils doivent laisser reposer en paix Moussa Traoré qui n’est plus de ce monde ici bas. Qu’ils laissent Choguel travailler et lui foutent la paix ! Les Maliens ont tout compris!!!
Bamako,  le 13 décembre 2021
Youssouf Sory Keïta dit Bagny
Enseignant à la retraite à Djicoroni Para

Source: LE Toguna

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